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Les Femmes... ou les enfants d'abord... avec sous-titres FULLHD

Ces femmes attirées sexuellement par des enfants et des adolescents

Alexandria Vera avec son avocat, lors du procès à Houston. Bob Levey/AP

Au Texas, une professeur d’anglais de 24 ans a été condamnée à dix ans de prison pour avoir entretenu des relations sexuelles suivies avec un élève de 13 ans. Un cas rare, car la pédophilie est moins fréquente chez les femmes que chez les hommes.

Dix ans de prison et la possibilité de demander une libération sur parole dans cinq ans. C’est la sentence qu’a prononcée vendredi dernier à Houston au Texas le juge Michael McSpadden à l’encontre de l’enseignante de 24 ans qui comparaissait pour «agression sexuelle sur mineur». Sa victime était un garçon âgé de 13 ans au moment où la relation a commencé en septembre 2015. Alexandria Vera risquait jusqu’à trente années de prison mais le juge a expliqué qu’il ne la considérait pas comme pédophile au sens classique du terme et ne pensait pas qu’elle constituait un danger pour la communauté. Néanmoins, il a expliqué vouloir faire un exemple: «Nous voulons que nos éducateurs enseignent à nos élèves. Nous ne voulons pas qu’ils mettent leurs mains sur eux». Par définition, la pédophilie implique des enfants pré-pubères, ici il s’agirait plutôt d’hébéphilie, c’est-à-dire une attirance pour un adolescent pubère.

Un enfant n’est pas capable de consentement

Quoi qu’il en soit, entre le 30 septembre 2015 et le 30 janvier 2016, la professeur d’anglais a reconnu avoir eu des relations sexuelles «presque chaque jour chez elle» avec le jeune garçon qu’elle avait rencontré lors de la «summer school» de l’école. Le fait que l’adolescent soit demandeur ne change rien à l’acte puisque légalement (et moralement!) les enfants ne sont pas en position de consentir.

1 femme pour 60 hommes pédophiles

Le cas de Alexandria Vera est inhabituel à plusieurs titres. D’abord parce que la pédophilie (au sens large, pédophilie + hébéphilie) est beaucoup plus rare chez les femmes que chez les hommes. Dans l’une des rares études publiées sur le sujet, en 2000 dans le revue Behavioral Sciences and the Law, l’hôpital psychiatrique William Hall en Caroline du Sud rapportait avoir évalué pour ce motif 15 femmes pour 905 hommes sur une période d’une dizaine d’années (soit moins de 2%). On comptait quatre adolescents parmi les victimes, dont l’âge allait de 3 à 17 ans. Les agresseurs, elles, avaient de 13 à 53 ans. Il faut toutefois prendre les chiffres avec prudence car il s’agissait de cas ayant abouti en justice, et les cas féminins seraient moins souvent rapportés que ceux qui impliquent des hommes. De plus, à côté des pédosexuels violents qui frappent l’opinion, il existe aussi des pédosexuels qui peuvent aussi faire des dégâts chez leurs victimes. Il y a les non violents «qui préfèrent recourir à la ruse et à la séduction, mais sont indifférents aux conséquences psychologiques pour l’enfant», explique l’association L’ange Bleu. et «les pédosexuels «de bonne foi», qui pensent sincèrement que les relations sexuelles que certains enfants acceptent d’avoir avec eux ne leur sont pas néfastes et qui ne mesurent donc pas la nature des risques qu’ils leur font encourir».

Comme dans le roman «Prédatrice» d’Alissa Nutting!

Deuxième surprise, le fait qu’Alexandria Vera soit enseignante est inhabituel car les femmes pédophiles ont plutôt un faible niveau d’éducation et un travail peu rémunéré. L’écrivain Alissa Nutting, avait toutefois mis en garde contre cette vision stéréotypée de la femme dans le roman d’une prédatrice sexuelle (Prédatrice ), Celeste enseignante de 26 ans, qui séduit méthodiquement une victime âgée de 14 ans! «Nous sommes capables de voir la sexualité masculine comme puissante et violente et nous ne sommes pas capables de voir la sexualité féminine de la même façon dans notre société», expliquait Alissa Nuttting qui a elle-même été. professeur d’anglais à l’université John Carroll près de Cleveland.

En revanche l’âge relativement jeune de Mme Vera n’est pas surprenant. Les sexologues estiment que l’attirance sexuelle pour les enfants débute souvent tôt et reste relativement constante tout au long de la vie.

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Regrettable.
Et si ces personnes se sont fait victimiser quand elles Ă©taient petites mais gardent de bons souvenirs?
Je sais pas ce qu'ils ont dans leurs tête les pedo mais à mon sens au lieu de l'emprisonner et si on l'emmène dans un centre psychiatrique?
De la même manière qu'un Daltonien confond certaines couleurs, certaines personnes confondent l'attirance et relations.
Comme quoi s'ils accepteraient qu'une personne abuse de leur propre ados.

Le 24/02/2017 Ă  10:39

Comment faisait-elle pour l'attirer chez elle tous les jours ?
Il y a des garçons qui à 13 ans sont très capables de se laisser détourner, la notion de victime me semble exagérée.
Cela ne leur faisait que 9 ans de différence. Chez nous on connaît une prof qui a épousé un élève beaucoup plus jeune qu'elle et personne ne s'en plaint.

Le 22/01/2017 Ă  14:27

Je cite: "Il faut toutefois prendre les chiffres avec prudence car il s’agissait de cas ayant abouti en justice, et les cas féminins seraient moins souvent rapportés que ceux qui impliquent des hommes. De plus, à côté des pédosexuels violents qui frappent l’opinion, il existe aussi des pédosexuels qui peuvent aussi faire des dégâts chez leurs victimes. Il y a les non violents «qui préfèrent recourir à la ruse et à la séduction, mais sont indifférents aux conséquences psychologiques pour l’enfant»"

Le 20/01/2017 Ă  12:55

N'est-il pas étonnant que pour une femme le juge ne considère pas cela comme de la pédophilie. Pourquoi cette différence de traitement par rapport à un homme. Parce qu'il n'y a pas pénétration alors ce serait moins grave. Quels sont les idées reçues derrière un tel jugement ?

Le 20/01/2017 Ă  12:16

Il est édifiant (et à vrai dire si lamentablement prévisible même si c'est à vomir) de lire tous ces benets fanfarons et toutes ces initiatrices autoproclamées, douteuses et turpides dans les messages en dessous de cet article.
Que n'aurait-on entendu si l'accusée avait été un homme!

Que n'aurait-on hurlé à la prédation sexuelle de l'Homme, à la "culture du viol", au "patriarcat", "au long chemin qu'il reste encore à parcourir pour obtenir l'égalité réelle des droâââs", etc. Nous aurions eu droit à tout le martyrologe féministe de mise sur les cent dernières années, etc.
Mais il parait que "les mâles" "se doivent" d'être comblés des privautés de n'importe qu'elle femme qui passe. Alors pensez-vous! La condamner? Elle, une pédophile. Ce n'est pas une une pédophile d'ailleurs, c'est une "hébéphile" (je ne suis pas persuadé que ce barbarisme aurait été inventé si elle avait été un homme, NDRL. )! C'est une victime, plutôt. Une victime du système judiciaire misogyne. D'ailleurs les hommes sont bien plus pédophiles que les femmes!

Bref, encore une scorie de cette société complètement féministisée, cette société où la femme est tout à la fois déifiée et faussement victimisée, cette société de l'auto-castration heureuse et de l'injonction du refoulement de leur virilité par les hommes. par pitié pour les femmes!
Ă€ vomir.

Le 19/01/2017 Ă  21:07